J’ai commencé le karaté à 31 ans ce qui au début, m’a apporté les bienfaits physiques comme tous sports équilibrants. Mais le karaté par le type d’esprit de complexité technique et leur contrôle par le corps et le mental m’ont apporté un équilibre qui m’accompagne dans ma vie. Cet art martial a renforcé ma détermination, mon attention, et une attitude volontaire plus dynamique.

Quelques blessures au niveau des adducteurs en 1998 et 2000 qui m’ont fait ralentir la pratique du karaté et de la course à pied, de même que des charges de familles nombreuses de plus en plus importantes. C’est en 2007 que j’ai dû ralentir et arrêter les footings et le karaté, dû à la coxarthrose de la hanche dont je me suis fait opérer avec prothèses en céramique, en mai 2010. Au cours de la rééducation je me suis aperçu que le kinésithérapeute me faisait faire des mouvements similaires aux positions du karaté. Ça m’a stimulé pour travailler mes katas lentement, (shoraï), souple et en force, ce qui m’a permis de re muscler mes jambes et mon bassin. Cinq mois après mon opération je reprenais, prudemment, le Karaté au Fudo shin Robert PECHALAT. Prenant en compte mon opération et mon arthrose le sensé Robert PECHALAT m’a permis de pratiquer dans le cadre de ses cours. Par son expérience de 45 ans d’enseignements dans la voie de Sensei KASE, il me permet de rééquilibrer la précision des techniques, déplacements de karaté et gestes de ma vie courante.

A 61 ans cette pratique, « amateur  pour moi », joue comme un étalonnage de mes possibilités physiques et mentales dans ma vie.

 

Des karatékas qui ont été accidentés poursuivent cette activité même aveugle ou en fauteuil roulant.

Quant aux, ( Senseis), Maîtres qui, jusqu’à 70, 90 ans, font du karaté leurs enseignements tout au long de leur vie de pratiquants; Nous les voyons démontrer et expliquer, cette science de la puissance (du ara), appliquée aux enchaînements de techniques et déplacements.

 

Guy SALLEM,